Autrefois, l’apitherapie

« Si l’abeille venait à disparaître, l’humanité n’aurait plus que quatre années à vivre », disait Albert Einstein. Depuis longtemps les hommes ont compris que l’abeille, qui assure a elle seule 80% de la pollinisation, était aussi un allié précieux dans la lutte contre la maladie.

 

  • En 2700 avant Jésus-Christ le miel était déjà considéré comme un médicament, en témoignent des tablettes d’argile trouvés en Mésopotamie.
  • Mille ans plus tard le papyrus égyptien d’ Ebers évoque lui aussi les propriété curatives du miel et de la cire.Les égyptiens connaissaient déjà les vertus cicatrisantes du miel mais aussi les vertus  bactéricides, antifongiques et antivirales de la propolis.Ils utilisaient la propolis pour embaumer leurs défunts, ce qu’ont toujours fait les abeilles.Quand un ennemi pénètre dans la ruche( lézard, souris, papillon…)et qu’elles ne peuvent l’évacuer, elles le « propolisent », autrement dit l’enrobe de propolis afin d’éviter toute putréfaction.
  • A Babylone on utilisait le miel en friction : «  Tu frotteras la bouche du malade avec du miel ainsi que du beurre purifié ».
  • Les grands philosophes grecs Pythagore, Démocrite ou Xénon affirmaient que le miel donnait une longévité exceptionnelle ainsi que les autres produits de la ruche.
  • Bien plus tard dans un recueil des actes et paroles de Mahomet  on peut lire :

– « Le miel est guérison de toute maladie, et le Coran est guérison de ce qu’il y a dans les poitrines ».

– «  Qui prend du miel trois matins par mois sera prémuni contre les grandes maladies ».

  • En Afrique, le miel a toujours été utilisé comme un véritable remède, soit mélangé a diverses plantes soit pur. Certains miels sont connus pour leurs propriétés laxatives, d’autres guérissent  les brulures, les morsures de serpents, les inflammations…
  • Hippocrate, celui que nous pouvons nommer « le père spirituel » de la médecine, considérait le miel comme un fortifiant en général et comme cicatrisant des plaies.
  • Un remède de roi: Charlemagne avait lui aussi recours a l’apithérapie. Il utilisait le venin d’abeille pour soulager ses crises de goutte. Les médecins de cette époque avaient déjà compris que le venin d’abeille était un anti-inflammatoire puissant capable de lutter contre un certain nombre d’affections.

 

Aujourd’hui la pharmacopée  commence à rendre au miel et aux produits de la ruche la place qu’ils méritent. Aussi étonnant que cela puisse paraître, pratiquement toutes les pathologies infectieuses, de la plus simple à la plus complexe peuvent être soignées par l’apithérapie.

On sait aujourd’hui que bactéries et virus ont une grande capacité d’adaptation qui les rend de plus en plus résistants aux médicaments qui fonctionnaient très bien il y a une trentaine d’années. D’ailleurs des maladies que l’on croyait disparues refont leur apparition, pensons à la tuberculose.

Face à ce phénomène, l’apithérapie propose des solutions douces issues de la nature  dont les propriétés sont à la fois préventives et curatives. Une véritable « médecine verte ».

 

2 Commentaires sur “Autrefois, l’apitherapie

  1. Sono says:

    Superbe article, juste une petite remarque générale :
    Il n’y a jamais eu de philosophe grec XENON, Zenon OUI, Xenon, NON.
    Il me semble d’ailleurs fort désastreux que les Français traduisent même les nom propres. Ainsi César (prononcé comme Sé-Zar) a une consonance farfelue par rapport à son vrai nom : Cæsar (prononcez KAI-ZAR).
    Si un jour vous désirez connaitre les méfaits des prononciations inadéquates, contactez-moi, sinon, laissez béton.

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